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Les fastes dorures de Versailles n’auront rien changé à notre paysage industriel
vendredi 23 mai 2025, par
Emmanuel Macron recevait le 19 mai 200 PDG du monde entier au château de Versailles pour décider de l’avenir de la France et annoncait 37 milliard d’euros d’investissements, dont 20 pour de nouveaux projets, censés générer 13 000 emplois.
Pour la CGT, ce sommet est un écran de fumée cachant une vaste opération de communication, où des multinationales chassent les aides publiques, dans un pays où l’État en verse plus de 200 milliards par an aux entreprises, sans conditions ni contrepartie. Les bénéficiaires optimisent leur fiscalité ou verdissent leur image, pendant que les licenciements continuent, y compris dans des groupes aidés comme STMcroelectronics ou ArcelorMittal. L’État laisse partir ses moyens, pendant que notre dépendance s’accroît : Atos démantelé, Doliprane sous pavillon américain, aciéries menacées.
Alors même que la CGT recense près de 400 plans de licenciements partout en France, le gouvernement confond politique industrielle et cadeaux fiscaux.
Ce n’est pas à Versailles que l’on reconstruit l’industrie, c’est pourquoi la CGT propose une autre voie :
- L’organisation d’Assise de l’Industrie, afin de bâtir - une planification industrielle et écologique permettant d’orienter les investissements vers les besoins du pays ;
- La nationalisation d’ArcelorMettal pour sauver l’acier français ;
- Un moratoire sur les licenciements ;
- Un contrôle démocratique des aides publiques, avec des conditions sociales, environnementales et territoriales.