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Pas de fumée blanche pour les retraites
mardi 24 juin 2025, par
Pas de fumée blanche pour les retraites.
Trois organisations syndicales représentant les salariés (CFDT, CFTC, CFE-CGC) ont crus jusqu’au bout pouvoir trouver un accord avec le patronat, pensant que ce dernier allait céder sur les attentes d’un retour à 62 ans et d’une reconnaissance de la pénibilité ouvrant des droits à un départ anticipé.
Après quatre mois de discutions, le conclave des retraites se termine par un échec. Les représentants des deux camps se renvoyant la balle de ce revers.
Pour le MEDEF les choses étaient pourtant claires dès le début « le patronat ne mettra pas un sou de plus sur les retraites ». Il a d’ailleurs souhaité faire porter par le seul salarié le financement de sa retraite en intégrant une part de capitalisation. Capitalisation qui serait gérée par l’État. Cette proposition aurait certainement vu l’État se tourner vers d’autres utilisations de cette manne financière ou aurait fait appel à des fonds d’investissements, qui eux auraient placé en bourse avec le risque pour les salariés de revivre le crach de 2008.
Mais le MEDEF ne s’est pas arrêté à cette proposition, se sentant soutenue par certains politiques il a également proposé de repousser l’âge de départ à taux plein à 67 ans.
La CGT a quant à elle dès le mois de mars compris que le MEDEF ne lâcherait rien sur le financement et ce malgré ses propositions pour maintenir un système de retraite juste et intergénérationnel.
Financement, âge de départ, annuités, cotisations, pénibilité, égalité entre les Femmes et les Hommes, sont autant de sujets que la CGT a tenté de porter lors de ce conclave. Le patronat refusant tous efforts financiers, alors même que les entreprises connaissent des allègements de cotisations à la hauteur de 200 Milliards d’€uros rien que pour l’année 2023 et cela sans aucune contrepartie. Le patronat, reste également inflexible sur un retour à 62 ans.
C’est maintenant aux politiques de jouer leurs rôles et prendre leurs responsabilités, plus particulièrement au 1er Ministre François Bayrou.